8 Mai

Mexico 2016

La fatigue pesant sur nos épaules, la tête pas bien remise du décalage horaire encore un peu dans les nuages mais  pleine de tant de souvenirs et de rencontres extraordinaires.

Depuis les retrouvailles avec les rues de Mexico grises et poussiéreuses, envahies de police armée jusqu’aux dents à la nuit tombée, l’amabilité des Méxicains, ses orgues de barbarie !, les murales de Diego Rivera ré-ouvertes, les paysages désertiques de ses alentours peuplés de cactus en fleurs, de nopales, magueyes, et agaves, des ranchos « oasis » verts et luxuriants aux couleurs des bougainvilliers, jacarandas, acacias, poivriers et autres espèces.

Les retrouvailles avec notre chauffeur « Jésus », des personnes extraordinaires, généreuses et accueillantes comme Paulina Gordoa de Espiritus Santu et ses enfants, de Quitos, de Don Sergio et  Vicky Hernandez de Rancho Seco et leur famille, de nouvelles rencontres avec Don Julio Uribe Barroso de Torreon de Cañas,  du caporal de San Mateos San Marcos y San Lucas et ses enfants qui rêvent d’être toreros…. de Don Manuel Fernandez Castañueda de El Rocio, de Don Jaime Rodriguez del Paraiso et son fils.

Toutes ces personnes nous ont permis de passer des moments très forts dans leurs ranchos et découvrir des toreros et novilleros comme Gerardo Adame, Jose Mauricio, Gerardo Rivera, Luis Miguel Castrillon le colonbien et Julio l’équatorien, luis Miguel Cuellar, Pablo Labastida, Pablo Samperio, de retrouver El Zapata et son école taurine de Tlaxcala, sa nuée de jeunes novilleros frustrés de ne pas pouvoir avoir encore plus de vaches à toréer, de l’excellent rejonerador Luis Pimentel élève de Pablo Hermoso de Mendoza, des cavaliers « élégantissimes » dans leurs tenues de « charro » « acosando » les vaches braves, dans la chaleur et la poussière.

De retrouver tant aux commentaires de la corrida de Puebla qu’au campo vêtu de charro devant un très bonne vache ou sur le chemin du retour en direct de la camionnette pour faire son émission  taurine, notre ami Luis Miguel Martinez du journal l’Esto, avec ses amis le Maestro Ernesto Belmont Rovira ancien torero et ses histoires truculentes, son épouse Jessika, Miguel Angel Lopez Zamora de Coyotepec, le vétérinaire et les aficionadas, et notre amie Leticia « corazon poblana » qui nous suit sur facebook et que nous avons enfin rencontré,  partageant la paëlla valenciana « franco-mexicaine » du Maestro.

De découvrir :

Guanuajuato ancienne ville minière classée  au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO et ses rues envahies le samedi soir par les coccinelles de collection (WV)

Guadalajarra sa Plaza Nuevo Progreso et l’entrainement des banderilleros,  le stade Jalisco qui vit la défaite de la France devant le Brésil en 1986, il y en a qui s’en souviennent…..

Tequila visite et apprentissage de la dégustation dans les régles de l’art del Tequila de José Cuervo,

Aguascalientes et sa très bruyante Feria de San Marcos, avec dans la Monumental, la « gran despedida » du maestro Zotoluco, Morante, Adame, El Pallo, Talavante, Silveti, et surtout l’ « hymne à Aguascalientes» où une foule de 15 000 personnes criant « Viva Aguascalientes »,

d’une novillade dans la petite plaza de San Marcos et l’excellent Léo Vallades, et le français Younes malchanceux, sans oublier les combats de coqs. Aussi la chance de voir Talavante jouant au foot sur la pelouse de son hôtel.

Tlaquepaque, sa petite plaza de toros cachée dans la ville, l’aficion du concierge et de sa famille,

Zacatecas « le Cerro de la Bufa » hommage au révolutionnaire Pancho Villa, l’hôtel Quinta Real le plus insolite et original de Mexico qui a reçu le prix Internacional  d’architecture pour son respect de la structure originale « une Plaza de Toros ».

Tecali, ses créations artisanales en onix, son unique et exellent restaurant, et ses colibris….

San Juan del Rio  l’hacienda la Venta et son resto Campo Bravo avec sa placita.

Puebla et son très beau centre historique, son avant dernière corrida dans « el Relicario »  avec Pablo Hermoso de Mendoza chéri par les Mexicains.

 

Que de merveilleux souvenirs…….

Mais aussi quelle douleur d’apprendre la terrible blessure du maestro « El Pana », qui nous avait fait une leçon de tauromachie l’an dernier dans les arènes d’Apizaco, avec sa gentillesse et son humilité.

Il souhaitait mourir dans l’arène quelle injustice……DEDICACEDELPANA

 

Merci à tous nos amis Mexicains et hasta pronto…..

 

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